Dans le cadre de la sortie pédagogique « A la découverte des musiques actuelles » dont les objectifs étaient d’une part de faire découvrir à notre classe de Première S2 le jazz (un style et un univers musical différents de ce que avons l’habitude d’écouter), d’autre part d’écrire et d’enregistrer une chanson, nous sommes allés au Rocher de Palmer à Cenon, salle de spectacle que nous ne connaissions pas.
Sur place, nous avons commencé une sieste musicale, concept au nom qui pourrait porter à confusion ! Non, nous n’avons pas dormi mais nous nous sommes installés confortablement dans des chaises longues afin d’écouter et de découvrir la musique du saxophoniste guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart et du pianiste cubain Omar Sosa. Durant cette sieste musicale, nous avons découvert l’univers vaudou qui n’est pas connu comme il devrait l’être, d’ailleurs Jacques Schwarz-Bart nous a dit plus tard : « Le vaudou n’a rien à voir avec les phénomènes barbares qui le décrivent, c’est une philosophie fondée sur le principe du soi-même, de la relation harmonieuse avec soi et avec la nature. Elle est accompagnée d’un mouvement culturel et artistique. »
Après une heure à écouter de la musique commentée par Patrick Duval, le directeur du Rocher de Palmer, nous avons visité les locaux. Nous avons été informés de l’utilité de chacune des pièces, des trois salles de spectacles aux réserves, ainsi que des métiers en lien avec la salle de spectacle.
Nous avons aussi eu la chance d’assister à la fin des balances et de poser des questions à Jacques Schwarz-Bart. Il nous a parlé de sa vie professionnelle : il a commencé à jouer du tambour KA à 4 ans. Il a passé son bac à 16 ans ! Cet artiste a décidé d’abandonner sa carrière de haut fonctionnaire au Sénat à l’âge de 24 ans pour apprendre le saxophone en autodidacte pendant trois ans et ensuite se présenter et être admis à Berklee,grande école de musique des Etats-Unis avec une bourse d’études.
Le concert a débuté dans une ambiance très solennelle. Les chanteuses sont arrivées avec des objets rituels vaudou, avec beaucoup de gravité, ce qui a attiré l’attention de tout le public. Le mélange des pianos, du saxophone, des percussions et des voix était entraînant, nous a transportés ainsi que les autres spectateurs dans un rêve.
Quelle belle expérience, merci !
Héloïse Do Carmo, Première S2