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Sortie aux Tribunes de la Presse le 25 novembre 2016

Les élèves de TES 1 et TL se sont rendus au TNBA le 25 novembre pour l’événement des Tribunes de la Presse.

 

Le thème cette année était :

Politique, économique, religieux,

Le pouvoir dans tous ses états.

 

Trois débats étaient au programme :

1 Les jeunes, la proie de Facebook et de Twitter ?

2 La non-violence est-elle plus efficace que la violence ? De Gandhi à Daesch

3 Brexit : requiem pour l’Europe ?

Des intervenants de qualité ont participé à ces discussions, parmi lesquels RONY BRAUMAN, BERNARD GUETTA, JEAN-CLAUDE GUILLEBAUD, PATRICK LE HYARIC, DENIS TILLINAC…
Les TES 1 témoignent :

Nicolas L. :

Ce qui ne m’a pas forcément plu lors de la première conférence, c’est le fait que les réseaux sociaux nous touchent directement donc on était au courant de déjà pas mal de choses et au collège nous avons eu plusieurs réunions de sensibilisation par rapport aux dangers d’internet avec comme exemple Amanda Todd.

La seconde conférence était intéressante, malgré le fait qu’ils parlent peu de Gandhi et de Daesh, mais j’ai appris plein de choses et j’ai connu la vision de la guerre du photographe Ammar qui avec ses photos montre les aspects de la guerre complètement différents de ce que nous avons l’habitude de voir.

Exemple : avec la photo des enfants dans l’école en train de danser et jouer autour de la tombe de leurs amis.

Dévi D. :

La première conférence était assez intéressante mais étant directement concernée, je savais déjà pas mal de choses. En plus les intervenants ont beaucoup « tourné autour du pot » sans rentrer dans le vif du sujet : les jeunes sont-ils la proie des réseaux sociaux ? Seule la psychologue en a parlé.

La deuxième conférence était très intéressante. J’ai appris beaucoup de choses et j’ai trouvé cela original de parler de ce qu’on ne voit pas dans les médias avec les photos. Cela touche des sujets d’actualité tels que les attentats, les drones ou encore les bombardements en Irak. La notion de non-violent apposée à pacifiste était intéressante aussi puisque je ne faisais pas la différence.

La troisième conférence sur l’Europe m’a moins intéressée, bien que l’opposition entre les intervenants a animé le débat.

Tristan L. :

Ce qui m’a déplu en particulier pour la deuxième conférence, c’est que le sujet n’était pas précisément traité et on n’a pas eu ce à quoi on s’attendait sur la non-violence. Dans le troisième débat, la parole était monopolisée ; de fait nous n’avons pas pu connaître l’opinion de tout le monde. La première conférence était intéressante car c’est un sujet qui nous touche directement.

Cameron J. :

Les trois débats traitaient des thèmes très intéressants et d’actualité. Je trouve qu’il manquait un peu de contre- exemples au débat sur la violence.

Le meilleur pour moi, était le débat sur le Brexit car l’Europe se trouve dans une période sombre et incertaine et de voir tous les défauts illustrés par les intervenants, montrait ce que doit devenir l’Europe.

Thomas T. :

Brexit : Requiem pour l’Europe?

Intervenants: Patrick Le Hyaric, Denis Tillinac, Bernard Guetta, Jean-Charles Leygues

Des trois conférences, celle-ci fut la seule sous la forme de débat car on avait des partisans pour et contre l’union européenne. Denis Tillinac est le seul intervenant contre l’Europe. Pour lui l’UE a été bâtie à la hâte ; certaines institutions sont contraignantes, voire inutiles et le contrôle budgétaire sur les États est ridicule. Il prône une Europe des nations. Pour leur défense, les autres intervenants disent que même les europhobes souhaitent conserver la monnaie unique, les projets d’innovations européens et une défense militaire européenne et donc qu’il y aurait une volonté d’aller plus loin dans les années à venir si on se contentait de ces trois points. De plus, ils légitimisent l’UE en disant qu’elle a été créée par les États eux-mêmes.

À mon avis, ce débat ne répond pas aux attentes. Les discours défendus ne sont en aucun cas appliqués aux événements récents : on voit seulement une divergence d’opinion sur l’Europe et un point de vue externe à cette conférence serait incapable de la dater. De plus, ce débat ne donne aucun avis sur le Brexit : le sujet n’est même pas abordé. Je trouve donc regrettable que les intervenants se sont éloignés du sujet principal.

Nous aurons l’occasion de réinvestir ces points de vue dans les cours de Philosophie, Histoire–Géographie et Sciences économiques et sociales.